Avec plus de 3,9 milliards de personnes qui utilisent l’email quotidiennement, c’est un excellent canal pour prospecter, communiquer et fidéliser sa clientèle.
Dans cet article, on vous explique tout ce qu’il faut savoir sur l’emailing.
Qu’est-ce que l’emailing ?
L’emailing regroupe toutes les méthodes de communication entre une entreprise et des clients ou prospects par email.
Pourquoi faire de l’emailing ?
Technique de marketing très utilisée de nos jours, l’emailing est le canal marketing le plus rentable avec un ROI qui peut atteindre 3 800 % !
Voici un aperçu de ses principaux avantages :
Un coût faible. Les meilleurs outils d’emailing proposent de lancer des campagnes de manière illimitée ;
Une facilité d’utilisation. Vous n’avez pas besoin d’avoir des notions de programmation pour manipuler les outils d’emailing.
Idéal pour adopter une communication personnalisée en fonction des centres d’intérêt et des habitudes du prospect.
Un gain de temps avec la possibilité d’automatiser l’entièreté du processus. Grâce à des autorépondeurs de plus en plus performants, il est possible d’automatiser l’envoi des emails, des relances et des réponses.
Les différents types d’emailing
Il existe différents types d’email marketing selon la qualité du destinataire (prospect ou client) ou de l’objectif de votre campagne.
Voici un tableau récapitulatif :
Types d’emailing | Objectifs à atteindre | Moment d’envoi des emails | Destinataires des emails |
Email de prospection |
| À l’occasion d’une campagne de prospection | Prospects sélectionnés selon des critères de ciblage prédéterminés |
Newsletter |
| Selon une fréquence au choix : journalière, hebdomadaire, bi-mensuelle, etc. | Prospects, clients |
Email de fidélisation |
| Selon un seuil de commandes ou de dépenses effectuées | Clients |
Email promotionnel |
| Selon le contexte de l’entreprise | Clients et prospects sélectionnés sur la base de critères précis |
Email de relance – anciens clients |
| Après un certain temps d’inaction d’un client | Clients n’ayant pas commandé pendant un délai déterminé ou n’ayant pas validé le paiement d’une commande |
Email transactionnel |
| À l’ouverture de compte, à la livraison d’une commande, à une commande, à l’expédition, etc. | Nouveaux clients et clients fidèles |
Email d’invitation | Assurer la publicité d’un événement | 1 à 2 mois avant la date de l’événement | En fonction du type d’événement |
Email de notification ou « trigger emails » |
| En fonction du parcours du client (email de bienvenue, relance en cas d’abandon de panier, anniversaire, etc.) | Nouveaux clients, clients fidèles |
Réussir sa campagne d’email marketing en 5 étapes
Voici les étapes à suivre pour réussir une campagne emailing.
Créer une liste de contacts
C’est le point de départ de toute campagne d’email marketing. Afin d’assurer la réussite de votre campagne, il est préférable de créer votre base de prospects.
Pour cela, vous devez capturer leurs adresses email en respectant le RGPD (Règlement général sur la protection de la vie privée). On appelle cela l’opt-in. Dans le domaine de l’emailing, cela signifie que le prospect a librement consenti à vous donner son adresse email et ainsi à recevoir vos emails promotionnels.
Notez toutefois qu’il est légal de prospecter des professionnels sans leur consentement. Seul l’envoi d’emails promotionnels à des particuliers sans leur consentement est répréhensible par le RGPD.
Pour ce faire, vous devez créer un formulaire d’inscription, ou une landing page. C’est donc en le remplissant que le prospect vous laisse son adresse email. Le formulaire a une fonction double :
Collecter les adresses emails de vos utilisateurs ;
Vous assurer que les contacts concernés sont qualifiés (qu’ils témoignent un réel intérêt pour votre entreprise).
Vos KPI n’en seront donc que meilleurs :
Délivrabilité ;
Taux d’ouverture ;
Taux de clic ;
Taux de désinscription ;
Etc.
Travailler l’objet de vos emails
Une fois la liste de contacts créée, vous devez maintenant travailler le contenu de vos emails. Et même, avant de penser au contenu à proprement parler, travailler l’objet est primordial. Selon certaines études, il influencerait le taux d’ouverture de l’ordre de 50 %
C’est en effet ce que le destinataire verra en premier en aperçu dans sa boîte de réception. Un objet bien rédigé et suffisamment attrayant donnera envie au destinataire d’ouvrir l’email.
Voici 3 conseils pour bien rédiger votre objet :
Un texte court de 60 à 70 caractères ;
Un texte explicite et pertinent cohérent avec le corps de l’email. L’objectif est de capter l’attention de l’internaute sans lui mentir.
Utilisez des chiffres, des superlatifs ou des émoticônes. Les objets qui en contiennent ont plus de chance d’être ouverts. Inclure une notion d’urgence est aussi une bonne piste.
Exemples d’objets d’emails
57 emails pré-rédigés pour vendre avec le cold email outreach
3 leçons après 8 ans à prospecter chaque jour sur LinkedIn (à découvrir avant ce soir)
Est-il encore possible d’utiliser les pods sur LinkedIn ?
Envoyer des emails au meilleur moment
En matière d’email marketing, le timing est aussi un paramètre important. Ainsi, d’après une étude de l’autorépondeur Customer.io, il est généralement préférable d’éviter les lundis. De retour de weekend, les internautes ont souvent leur boîte de réception pleine et n’ouvrent donc que le strict nécessaire. Votre email risque donc d’être ignoré. Même chose pour les vendredis : on a hâte de partir en weekend, on est négligent.
Les mardis et les jeudis sont les jours où on observe les meilleurs taux d’ouverture. Cependant, tout dépend de votre offre.
Dans l’ordre, le mardi est le jour avec le taux d’ouverture le plus élevé, ensuite vient le jeudi, puis le mercredi.
L’étude montre également que les meilleurs taux de clic sont obtenus lorsque les emails sont envoyés l’après-midi.
Penser au call-to-action
Aussi appelé CTA, le call-to-action est un bouton qui incite le lecteur à effectuer une action donnée. C’est bien de faire en sorte que votre email soit ouvert, c’est encore mieux si le lecteur réalise l’action que vous souhaitez le voir réaliser :
Une inscription à un événement ;
Une démo à votre produit ;
Une vente ;
Etc.
Le bouton de call-to-action sert justement à demander clairement à votre lecteur d’effectuer cette action.
Par exemple, lorsque des personnes sont sur la page où on présente notre outil d’email outreach, on propose de réserver une démo.
« S’inscrire », « Ajouter au panier », « Acheter maintenant » sont donc autant d’exemples de boutons CTA. Il ne faut pas hésiter à le personnaliser en fonction de vos objectifs.
Le lecteur doit donc cliquer sur le bouton CTA. C’est ce que mesure le taux de clic, l’un des indicateurs clés des performances de votre campagne d’emailing.
Analyser les résultats
Mesurer et analyser les performances de votre campagne d’emailing est essentiel afin d’en optimiser les impacts. Il est quasiment impossible de créer l’emailing parfait au premier jet. Les meilleurs résultats sont atteints à force d’expérimentations et d’ajustements.
Pour analyser vos résultats, vous devez prendre en compte les KPI (Key Performance Indicators) ou indicateurs de performance. En voici les principaux :
Le taux de délivrabilité. Celui-ci indique le ratio d’emails réellement parvenus dans la boîte mail des destinataires par rapport au nombre d’emails envoyés. Cet indicateur est gage de performance car il permet de mesurer la qualité de votre liste de contacts. Il en va donc de votre réputation car un taux de délivrabilité bas augmente les chances pour que vos prochains emails atterrissent dans les spams.
Le taux d’ouverture. Il s’agit du pourcentage d’emails effectivement ouverts par leur destinataire. Il permet de vérifier la pertinence et l’attractivité de votre objet d’email mais aussi de mesurer votre réputation d’annonceur. Un email provenant d’un annonceur mal réputé aura moins de chance d’être ouvert.
Le taux de clic : Il s’agit du pourcentage d’emails ayant obtenu un clic en rapport avec le nombre d’emails délivrés. C’est l’efficacité de votre CTA qui est ici mesurée.
Le taux de réactivité. C’est le ratio de clics obtenus par rapport au nombre d’emails ouverts. Il permet de jauger la pertinence de votre message, et donc du contenu même de votre email.
Le taux de désabonnement. Il s’agit du nombre de désabonnements par rapport au nombre d’emails délivrés. C’est donc l’efficacité générale de votre campagne qui est ici mise dans la balance.
L’analyse de ces indicateurs doit vous permettre de revoir les points défaillants de votre stratégie d’emailing pour ainsi les améliorer.
Réussir son emailing de prospection B2B
L’emailing de prospection B2B a ses propres règles. Voici nos conseils pour ne pas faire de faux pas :
Bien cibler ses prospects
Le ciblage est une étape incontournable dans toute campagne d’emailing. Il s’agit d’une condition pour l’efficacité de vos actions. Cibler, c’est savoir à qui on s’adresse, c’est donc la possibilité de pouvoir personnaliser son discours pour un maximum d’impact.
Cibler c’est aussi pouvoir anticiper les besoins et les éventuelles objections de votre base de prospects. De même, le secteur d’activités, le chiffre d’affaires, levée de fonds, déménagement, recrutement, etc. sont autant de critères que vous pouvez utiliser pour affiner votre ciblage.
Pensez également à vérifier les adresses email de votre base. Envoyer des emails à des fausses adresses affecte négativement votre réputation et réduit votre délivrabilité.
Soigner l’objet
A l’instar de l’email marketing “classique”, l’objet est ce que votre prospect verra en premier dans votre email.
Vous devez capter son attention directement pour le convaincre de l’ouvrir.
Le véritable enjeu consiste ici à se distinguer des milliers d’emails de prospection qui tombent dans la boîte mail professionnelle de votre prospect. Il ne faut pas que votre message se confonde avec les messages automatiques.
L’objet de votre email doit donc être :
Court et précis. Il doit aller droit au but et donner un avant-goût du contenu du corps d’email.
Attractif afin d’attiser la curiosité du prospect tout en s’assurant de ne pas le décevoir dans le corps du texte ;
Personnalisé. La personnalisation permet d’améliorer le taux de clic de 14 % et le taux de conversion de 10 %.
Personnaliser au maximum les emails
On ne vous le dira jamais assez : plus vos emails sont personnalisés, plus leurs chances d’être ouverts augmentent. Cette règle prévaut en B2C comme en B2B. Par ailleurs, selon une étude d’Aberdeen (cabinet de recherche), la personnalisation permet d’augmenter de 14% le taux de clic dans ses emails de prospection B2B.
Il existe plusieurs moyens de personnaliser vos emails :
Y intégrer des informations personnelles sur le destinataire comme le titre, le nom ou le nom de l’entreprise, etc.
Signer votre email ;
Ajouter des images et GIFs personnalisées, etc.
Voici un exemple d’image à personnaliser avec LeadIn :
Relancer sa base
Peu de prospects se laissent séduire par votre premier email. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas hésiter à relancer un prospect après x temps. Une étude de l’outil Woodpecker montre par exemple qu’un email de relance faut passer le taux de réponse de 9 à 13%. Cela dépend toutefois de la manière dont les prospects sont ciblés et de l’industrie.
Si votre respect n’a pas réagi la première fois, il est pertinent de le relancer après 2 ou 3 jours sans réponse.
Il existe 2 types d’email de relance :
Le rappel. Il s’agit ici de tenter une nouvelle approche pour obtenir des réponses d’une partie des prospects n’ayant pas réagis au premier email ;
L’information supplémentaire. Il s’agit ici de contenu destiné à apporter de la valeur aux prospects, tout en se posant comme un expert dans votre domaine et en proposant vos solutions.
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En conclusion, l’emailing est un outil formidable utilisé depuis les années 1980. Il est aujourd’hui plus efficace que jamais. Si vous souhaitez démarrer maintenant votre prospection B2B par email, n’attendez plus et essayez LeadIn, le premier outil de cold emailing.